LES MOULINS

Les moulins à eau et à vent de Kerlouan

Si les moulins à eau sont bien répertoriés, il n’en est pas de même pour les moulins à vent.
Les premiers bâtis en dur, ont pu être conservés, ou laisser des traces dans le temps (moulin du Couffon, moulin du Pont, moulin de Lavengat, moulin de Kerenez) .
Les moulins à vent ont le plus souvent complètement disparu (à l’exception du moulin de Creac’h Bihan sur Plounéour- Brignogan Plages). Les générations actuelles les plus âgées ne s’en rappellent souvent pas. Nous en dénombrons six : Kerenez, Kerisquilien, Kerbizien-Gardabren, Tromelin bihan, Poulargoncuff.

Comment retrouver l’existence de nos moulins ?

Les cartes marines sont de précieuses aides à cette recherche. En effet les moulins étaient souvent visibles de la mer, car situés sur des hauteurs et ils servaient donc d’amers aux navigateurs, tout comme les clochers, les villages, et certains rochers caractéristiques comme par exemple Cleguer Pebi (nommé encore Claiepebi) dans l’anse de Tresseny.
Citons la carte marine de de la Voye 1693, la carte Gérard de Van Keulen 1698 et celle Brion de la Tour 1766. (1)
La carte de Cassini, ne mentionne pas tous les moulins ce qui pose le problème de sa fiabilité dans ce domaine : S’agit-il d’un oubli ou alors certains de ces moulins n’étaient pas en activité à cette époque ? Nous penchons pour la première hypothèse concernant l’existence à l’ époque de sa création d’au moins un des moulins de Kerenez.

le cadastre napoléonien de 1817 pour Kerlouan révèle aussi leur existence, et la partie cadastrale des biens bâtis et non-bâtis 1823 en révèle aussi l’authenticité.
Enfin la carte d’état-major entre 1820 et 1866 est elle aussi très utile à cette recherche.

Enfin la toponymie en garde les traces comme à Plounéour-Trez près du Dievet, la rue de la colline du moulin à vent (Streat Grehen milin avel )