Conférence organisée par Spered Bro Gwiseni

DIMANCHE 24 MARS – 15 Heures – Salle Communale Guisséeny.

Dans le cadre de la commémoration des 80 ans de la libération de Guissény, l‘association Guissény Patrimoine Histoire « Spered Bro Gwiseni »

Vous invite à la CONFÉRENCE de Jean-Yves GUENGANT

( Auteur du livre « Les disparus de Pontaniou »)

Guissény sous l’Occupation – Roger Bothuan, instituteur à l’école du Tréas,

Résistant, fusillé en 1944.

Le Conseil d’administration

LE BUREAU
Président : Christian Abaléa
Président d’honneur : Yves Choquin
1er Vice-président : Christian Joncour
2ème Vice-président : Luc Drévès
Trésorier : Luc Drévès
Secrétaire : Sylvie Gougay
Rédactrice : Gwenola Jaouen

 

membres du bureau d'EPK

LES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Christian Abaléa, Georges Allègre, Dominique Pédron, François Demnard, Luc Drévès, Pierre-Yves Favé, Philippe Frémin du Sartel, Sylvie Gougay, Gwenola Jaouen, Christian Joncour, Bruno Massez (webmestre), Gérard Mitchovitch, Marie-France Perthain, François Uguen.

Manoir de Penfrat

dessin du manoir de Penfrat

Le manoir de Penfrat (site privé) appartenait à de grandes familles bretonnes :

1) Les « du MESCAM » :
– Guillaume du Mescam : propriétaire en 1654.

– Marie Anne du MESCAM : propriétaire en 1685 : elle fut mariée à Jean Christophe de SEVIGNE : Chevalier de St-Louis, Capitaine de Vaisseau, cousin issu de germain de la Marquise de Sévigné.

2) Les « KERMENGUY » :

– François Marie de Kermenguy (1734-1797) : propriétaire en 1797. Chevalier, seigneur du Roslan, de Kermenguy, de Kersulien, page de la reine, mousquetaire noir, puis commissaire des États de Bretagne. Il fut employé aux affaires de la reine Marie-Antoinette, en 1792, et chargé de mission, après le 10 août 1792, en Vendée et en Bretagne. Il fut arrêté à Landerneau comme :  « ci-devant noble en relations avec les suspects et les émigrés, jouissant de 12000 à 13000 livres de revenus annuels »

– Nicolas Marie François de Kermenguy (1769-1849), émigré à l’Armée des princes en 1792, échappé au désastre de Quiberon en 1795, passé aux armées catholiques et royales de l’Ouest.

Les Kermenguy avaient pour demeure le Château de Kermenguy à Cléder.

Ils étaient aussi Seigneurs de Roslan, manoir situé près de Morlaix en Plougasnou.

Ces grandes familles, ne logeaient pas sur place. Il semble que la gestion des lieux et des terres fut laissée en fermage.

Manoir de Kérénez

dessin du manoir de Kérenez

Le manoir de Kerenez est situé à l’ouest de Kerlouan à proximité de l’ancienne école de Skol ar Groas. Historique Ce domaine est attesté en 1476 (sous Louis XI). La date exacte de sa construction serait 1450. Il était alors propriété d’Yvon Le Barbu (en breton « ar Barvet ») et de Perrine de Gouzillon, sa femme. De mariage en mariage, le manoir de Kerenez passa dans différentes familles nobles : Kersaintgilly, Simon, Kergariou. À la fin du XVIIIeme siècle, le manoir est propriété de Jean-Marie de Coataudon, chevalier et seigneur dudit lieu de Guipavas. Par la suite, la demeure est partagée en deux lots entre les membres de la famille de Coataudon. En 1875, monsieur Hyacinthe LEMOINE (maire de Kerlouan de 1848 à 1866) cède le manoir à monsieur Paul HUGUEN. Un de ses descendants, Maître Albert UGUEN, sera maire de la commune de 1965 à 1981. Sa famille y réside encore. Ce manoir possède deux entrées, l’une cavalière large, et l’autre piétonne plus étroite. Chacune de ces entrées est délimitée par trois grands piliers, en bordure de route. Leurs parties hautes devaient comporter les armoiries des anciens seigneurs des lieux, mais elles ont été martelées en partie au moment de la Révolution. Selon le plan cadastral de 1817, le manoir de Kerenez était plus important qu’aujourd’hui. Il possédait deux tourelles à chaque extrémité de la façade sud. L’une d’elle a disparu ainsi que les ailes sud et ouest. La tourelle existante est surmontée d’un pigeonnier. L’ensemble de la construction en équerre est dominé de part et d’autre de hautes cheminées. L’édifice principal bien conservé est situé au fond de la cour. Cette demeure du XVeme siècle possédait également des fours banaux* situés dans un bâtiment aujourd’hui détruit, à gauche de l’entrée de la cour. Ces fours étaient alimentés en farine par trois moulins à proximité du manoir. Comme la plupart des manoirs bretons, celui de Kerenez comporte une cour intérieure avec un puits en granit, ceinturé d’une margelle ronde. L’aménagement intérieur du manoir a été modifié par les différents propriétaires ; demeurent d’origine des cheminées en pierre sobrement moulurées, des plafonds aux grandes poutres apparentes et un escalier en pierre en colimaçon dominé par une voûte en rosace. *four banal : four à pain dont l’usage était imposé aux paysans moyennant une redevance.

L’ANCIENNE EGLISE DE KERLOUAN

La chapelle Sainte Anne est une partie conservée de l’ancienne église de Kerlouan .  Une partie  de l’église fut détruite pour pallier le manque de place dans le cimetière !

Pour connaître cette étonnante histoire, cliquez sur le lien. Il s’agit d’un article paru dans le numéro 30 de notre Bulletin trimestriel.

L’association, en collaboration avec la mairie de Kerlouan, a  proposé d’effectuer un bornage, permettant aux visiteurs, de situer précisément, l’ancien emplacement de cette église.