Les naufrages

Le naufrage de l'Indian

 « le 10 décembre 1817, à 4 h du matin, l’Indian, un trois mâts anglais d’environ 500 tonneaux, ayant à son bord 193 personnes, est jeté par la tempête sur les écueils du littoral de Kerlouan ».

 

 

« En 1992, un plongeur de Kerlouan, Yves Loiselet, déclare aux affaires maritimes une épave située sur les roches de Karrec Hir. » Une caronade gravée portant la date de 1804, des boutons d’uniformes et une pièce de bois ensablée longue de 25 m… Il y avait de quoi éveiller la curiosité.

Le travail historique qui démarre sur ces bases révélera que le navire anglais transportait des volontaires anglais et irlandais.

Une enquête historique et scientifique

Il faisait partie d’une expédition de six navires chargée de prêter main-forte aux révolutionnaires vénézuéliens en lutte contre le gouvernement espagnol. « Grâce aux recherches de Claude Gestin puis de René Ogor, l’épave naufragée a pu retrouver son nom et son histoire. »

Le 10 janvier 1817, à 4h du matin, l’Indian, un trois-mâts anglais d’environ 500 tonneaux, ayant à son bord 193 personnes, est jeté par la tempête sur les écueils du littoral de Kerlouan. Le navire est totalement brisé et broyé. Au petit matin, les riverains découvrent l’ampleur du désastre. La plage de Karreg-Hir est couverte de cadavres. Au fil des jours, 143 corps seront retrouvés. Des ballots de marchandises, des caisses d’uniformes, des pièces de gréement jonchent l’estran.

 

La tempête de décembre 1817 et le naufrage de l’ Indian

Jacques Boucher de Perthes indique que dans la nuit du 9 au 10 décembre 1817 six bateaux auraient été victimes de éléments déchaînés entre Roscoff et l’Aber-Wrac’h et que plus de 450 marins et passagers seraient morts dont 193 à bord de l’ Indian, un transport de troupes anglais, qui se serait échoué à hauteur de Plouguerneau. Ce témoignage de Jacques Boucher de Perthes était toutefois contesté, aucun autre témoignage des faits qu’il relate n’existant et aucune autre trace historique de l’existence de l’ Indian n’ayant été trouvée29. Toutefois, en 1992, un plongeur de Kerlouan a trouvé quelques vestiges de l’épave près des rochers de Karrek Hir en Kerlouan permettant d’identifier ce navire, un trois-mâts anglais de 500 tonneaux qui partait prêter main-forte aux révolutionnaires vénézuéliens en lutte contre le gouvernement espagnol30.

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La cloche de l’Indian

L’ANCIENNE EGLISE DE KERLOUAN

La chapelle Sainte Anne est une partie conservée de l’ancienne église de Kerlouan .  Une partie  de l’église fut détruite pour pallier le manque de place dans le cimetière !

Pour connaître cette étonnante histoire, cliquez sur le lien. Il s’agit d’un article paru dans le numéro 30 de notre Bulletin trimestriel.

L’association, en collaboration avec la mairie de Kerlouan, a  proposé d’effectuer un bornage, permettant aux visiteurs, de situer précisément, l’ancien emplacement de cette église.