LES ANATIFES

Les anatifes

Ces curieux crustacés se retrouvent souvent sur nos plages, rejetés par les vagues, et accrochés à des objets les plus divers.

Leur survie ne tient qu’à la présence d’un objet flottant. Sinon, c’est la mort.

Une seule espèce, Dosima fascicularis, est autonome, produisant elle-même son flotteur.

 

Ce curieux crustacé est composé de deux parties :
Une partie dure : Le capitulum :
– Ce sont des plaques calcaires blanches soudées entre elles (5 au maximum). qui protègent la tête.
– Une partie charnue : Le  pédoncule pouvant atteindre jusqu’à 90 cm. Il est fixé à l’objet flottant qui lui sert de support.

Dans l’eau, le capitulum s’entrouvre :  ce qui permet à une paire de soies noires appelées cirres de se déployer en éventail dans le courant marin. Elles capturent ainsi efficacement le plancton en suspension. C’est ainsi que l’animal se nourrit. Les cirres sont rétractables. L’eau qui pénètre dans le capitulum baigne aussi ses branchies ce qui lui permet d’être oxygéné.

Les anatifes peuvent se reproduire quand ils atteignent une taille minimale d’environ 2,5cm de long.

LE BEBE PHOQUE

 Il  est parfois possible de rencontrer  lors de ces jours courts de l’hiver, de jeunes phoques venus récupérer des forces sur la grève. Mais leur mode de vie,  n’a rien d’une sinécure.

Pour les phoques gris, (halichoerus grypus), les naissances ont lieu en octobre ou en novembre. Une femelle donne naissance à un seul  petit : Il mesure un mètre et pèse  déjà 15 Kg. Après 3 semaines  de tétée, il pèsera 40 Kg.  Leur fourrure est toute blanche à la naissance, d’où leur nom de blanchons, mais elle est perméable, ce qui l’empêche, à ce stade,  de rester durablement dans l’eau.

Mais, le sevrage est brutal. Le petit devra chercher tout seul, d’un jour à l’autre, sa propre nourriture. La mortalité est sévère, dépassant  50% la première année.

Ils meurent de faim en raison de leur fragilité, ou des mauvaises conditions météorologiques, des  tempêtes qui épuisent leurs forces, et leurs réserves.

C’est ainsi qu’en janvier, février, il est possible de rencontrer à Kerlouan, ces jeunes, qui restent là, échoués sur  l’estran, en attendant de reprendre des forces pour aller de nouveau reprendre le large pour se nourrir.

Dans les cas où l’animal est blessé ou très affaibli,et seulement dans ces cas,  il faut  contacter Océanopolis au 02 98 34 40 51 (7/7 24h/24). Océanopolis est le coordinateur régional du Réseau National Echouage.

Références :

–          Guide des mammifères marins, Hadoram Shirihai et Brett Jarrette, Delachaux et Niestlé, Ed.2007

–          Les mammifères marins de Bretagne,V. Ridoux, C. Liret, P. Creton, S. Hassani, Laboratoire d’étude des mammifères marins – Océanopolis Brest et Région Bretagne, coll. Les cahiers naturalistes de Bretagne, 2000

–          www.parc-marin-iroise.fr/Media/Parcs/Iroise/Fichiers/…P…/Phoque-gris-qui-es-tu

–          www.oceanopolis.com/…Oceanopolis…/Que-faire-si-vous-trouvez-un-animal-echoue-